L’auberge de Chansaye : un peu d’histoire…

De l’HĂ´tel Bancillon…

… au Paradis des Petits

 

Une Station estivale avant 1900.

A Chansaye étaient implantés depuis 1850 au moins, deux hôtels, situés pratiquement côte à côte : l’un Bancillon-Rochard, l’autre Briday-Genevois (propriétaires Bouvier-Vilain). Avant que le train n’arrive à Poule en 1900 la diligence qui desservait Chauffailles-Chênelette-Beaujeu-Poule y faisait halte, laissant des clients désireux de se refaire une santé, « sur les conseils des docteurs qui préconisaient aux gens anémiés le repos complet au bon air des sapins »…

 

Une carte postale représentant l’hôtel Bancillon rapporte vers 1900 : « …nous sommes déjà dix pensionnaires et ma santé s’améliore de jour en jour.. » Les lyonnais, entre autres, venaient en effet soigner leurs bronches aux Echarmeaux et logeaient dans les nombreux hôtels : Poule en compta jusqu’à une quinzaine avant la première guerre mondiale !
Dans le même temps des maisons ont été réparées pour être louées, des villas construites le long des routes ; elles portent encore aujourd’hui les noms évocateurs : Villas des Roses, des Genêts…

L’hôtel s’est successivement appelé : Batty-Rochard, Bancillon-Batty, Bancillon-Rochard, Auberge de Chansaye. C’est la dernière appellation qu’a connu le bâtiment en 1987, lorsqu’il fut vendu aux enchères à madame Josie Jeandet.

Pendant la seconde guerre mondiale une cache pour les Juifs avait été aménagée dans la cave de cet hôtel (découverte par Mme Jeandet en 1987). Entre 1941 et 1944, l’hôtel voisin devenu logement était un camp d’internement pour une centaine de juifs avant d’être colonie de vacances comme en témoigne l’inscription encore visible : « Le paradis des enfants ».

Extrait du site : http://www.poulelesecharmeaux.fr/lhotel-bancillon/

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